Vie quotidienne

Comment j’ai réussi à faire le deuil de mon père ?

Perdre un proche, notamment un père est très douloureux. Étant une situation délicate et difficile à vivre et même à surmonter, cette épreuve qui est survenue de façon soudaine ou même après une longue maladie marque un grand tournant dans la vie de l’enfant vivant. Pourtant, il est à noter que cette période mène l’enfant vers une période de vulnérabilité, c’est pourquoi il est crucial de savoir faire le deuil et laisser au professionnel l’organisation des funérailles. Pour cela, vous pouvez faire appel à France-tombale.fr.

L’enfant face au deuil

Faire un deuil lors de la mort de son père n’est autre que le fait de faire un deuil spécifique. Étant alors orphelin de père, adulte ou non, il vous faudra affronter et faire face à la réalité même s’il s’agit d’un grand tournant qui survient au cours de votre vie. Cette situation chaotique fragilise l’enfant vivant et a un certain effet sur son quotidien. Cependant, il est à noter que ce dernier doit en premier lieu vivre l’étape du deuil classique avant de comprendre ses ressentis pendant cette période.

Plus vulnérable que jamais, l’enfant vivant vit dans l’insécurité quelques mois après la mort de son proche défunt. Par ailleurs, il ressent un manque et une certaine perte, notamment la perte d’une source d’amour inconditionnel ou même la perte d’un repère de vie. Bien que cette peine mette l’enfant vivant au pied du mur, il se peut que celui-ci ressente différentes émotions face à la disparition de son père. En effet, en cas de dispute avec le défunt par exemple, l’enfant pourra se retrouver seul avec sa colère ou bien même avec son ressentiment. Aussi, il doit renoncer à certaines choses, telles que l’amour d’un père et ressent du remord du fait qu’il ne pourra plus lui demander son pardon ou même lui accorder son pardon.

Quelques étapes indispensables, pratiques et efficaces pour se relever d’un deuil

Pour mon cas, j’ai réussi à faire mon deuil en suivant à la lettre les différentes étapes du deuil, à savoir en laissant couler mes larmes, mais aussi en pleurant et en partageant mes sentiments avec mes proches. Aussi, j’ai accepté les aides qui m’ont été données et j’avais également approché mon père de plus près pour la dernière fois. Pour cela, je n’ai pas hésité à le toucher et à l’embrasser. De même, il faut veiller au respect des rites nécessaires pour l’enterrement et s’habituer à la séparation. Par ailleurs, on m’a également demandé d’éviter de m’isoler car cela n’est favorable ni pour moi, ni pour mes proches.

Bien qu’il y ait eu dépression, fatigue et même un certain désintérêt pour toutes activités pendant cette période, je devais faire face à la situation et aller de l’avant pour mon bien-être. Pour y parvenir, je n’ai pas hésité à écouter les quelques conseils pour se relever d’un deuil donner par mes proches et à exprimer mes angoisses.

Aussi, j’ai essayé de me reconstruire comme je le pouvais tout en se souvenant de la tendresse que mon père me donnait et me manifestait toujours. Cependant, j’ai eu quelques jours de rechutes. Mais pendant ces périodes, mes proches ne m’ont pas laissés tomber et m’ont soutenus jusqu’au bout. Pour cela, ils m’ont inscrits dans une association qui avait pour rôle d’accompagner les endeuillés. Cette association m’a permis de me remettre sur pied et de voir maintenant la vie autrement.